« On peine à savoir où en est la procédure », regrette Boris Vallaud, qui considère la fraude à l’arbitrage de dividendes comme un sujet d’intérêt public majeur appelant une action déterminée : « Ce qu’on appelle optimisation fiscale agressive est souvent assimilable à de la fraude. » Me Caroline Boyer, l’avocate du collectif, estime pour sa part que « le parquet pourrait pourtant utilement coopérer avec ses homologues européens, qui ont rapidement déployé les moyens nécessaires pour faire la lumière sur la fraude et en identifier les principaux acteurs ».